Pour la version francaise, voir ci-dessous
A mapping report published today by the Enough Project provides a current and comprehensive look at the complex web of violent armed groups operating in the Central African Republic (CAR). As CAR celebrates its 57th Independence Day on Sunday, civilians are caught in the crossfire of more than 14 armed factions, a multitude of local militia groups, regional mercenaries, and a national army in disarray. In a statement on Monday, the U.N. Under Secretary-General for Humanitarian Affairs, Stephen O’Brien, warned that there are early warning signs of a genocide in CAR.
The mapping report, “Splintered Warfare: Alliances, affiliations, and agendas of armed factions and politico-military groups in the Central African Republic,” by Enough Project Researcher and Analyst Nathalia Dukhan, aims to serve as a resource for CAR watchers and policymakers. It includes two infographics parsing out the myriad armed groups and explaining their evolution over time, and detailing their leaders, affiliations, strategies, and political agenda.
Nathalia Dukhan, report author and Researcher and Analyst at the Enough Project, said: “For the past 15 years, the proliferation of armed factions and politico-military groups has been closely linked to the escalation of deadly violence in the Central African Republic. Existing armed factions are expanding their control throughout the country, and new groups are emerging with alarming frequency. The recent explosion of violent militias with an array of intersecting and competing agendas is at the core of this complex and deepening crisis.”
Jon Temin, Director of Policy and Research at the Enough Project, said: “With the proliferation of armed groups driving increasing violence in the Central African Republic, it is essential that policymakers focus their attention on strategies to address the underlying drivers of instability, including poor governance and the capture of natural resources to fund violence. International attention on the Central African Republic has waned since elections at the end of 2015 and early 2016, but the escalating instability cannot be ignored, and threatens to have profound implications domestically and in the region.”
Dukhan added: “Innocent civilians and communities across the country are caught in the cross-fire of this splintered warfare and are bearing the brunt of a devastating multi-front war. Tackling the root causes of violence in the Central African Republic and engaging a concerted and integrated political strategy remain necessary steps to defuse the violence and start a sustainable peace process.”
Click here to explore the infographics and read the full report.
For media inquiries or interview requests, please contact: Greg Hittelman, Director of Communications, +1 310 717 0606, [email protected].
ABOUT THE ENOUGH PROJECT – an anti-atrocity policy group
The Enough Project supports peace and an end to mass atrocities in Africa’s deadliest conflict zones. Together with its investigative initiative The Sentry, Enough counters armed groups, violent kleptocratic regimes, and their commercial partners that are sustained and enriched by corruption, criminal activity, and the trafficking of natural resources. By helping to create consequences for the major perpetrators and facilitators of atrocities and corruption, Enough seeks to build leverage in support of peace and good governance. Enough conducts research in conflict zones, engages governments and the private sector on potential policy solutions, and mobilizes public campaigns focused on peace, human rights, and breaking the links between war and illicit profit. Learn more – and join us – at www.EnoughProject.org.
# # #
“Prolifération” : le rapport met la lumière sur l’approfondissement de la crise en République Centrafricaine à travers un éclairage graphique sur les différentes factions armées engagées dans le conflit armé
10 août 2017 – Un rapport infographique, publié aujourd’hui par L’Enough Project, propose un aperçu à la fois actuel et détaillé sur le réseau complexe des factions armées et groupes politico-militaires opérant sur le territoire de la République Centrafricaine. Alors que le pays célèbre son 57ème anniversaire de l’Indépendance dimanche, les populations civiles sont toujours prises pour cibles dans de violents affrontements impliquant plus de 14 factions armées, une multitude de milices locales, des mercenaires étrangers et des forces nationales de défense et de sécurité qui se sont milicianisées au fil du temps. Dans une déclaration réalisée lundi dernier, le Secrétaire Général des Nations Unies pour les Affaires Humanitaires, Stephen O’Brien, s’est inquiété de la présence “de signes avant-coureurs de génocide” en Centrafrique.
Le rapport intitulé « Prolifération : alliances, affiliations et agendas des factions armées et groupes politico-militaires en République Centrafricaine », écrit par Nathalia Dukhan, analyste et chercheuse pour l’Enough Project, se veut être un outil mis à la disposition des observateurs et des décideurs politiques concernés par la résolution du conflit centrafricain. Le rapport comprend deux graphiques qui révèlent la myriade de groupes armés non-étatiques. Il fournit également des informations sur l’évolution de ces groupes depuis 2005, leurs leaders, leurs origines, les alliances et stratégies militaires, leurs idéologies, et leurs motivations politiques.
Nathalia Dukhan, l’auteur du rapport, indique que : “Depuis 15 ans, la prolifération des factions armées et groupes politico-militaires est étroitement liée avec l’escalade des violences meurtrières en cours en République Centrafricaine. Les factions armées continuent d’étendre leur contrôle sur toute l’étendue du territoire, et de nouveaux groupes armés continuent d’émerger à une fréquence alarmante. Le processus de multiplication de ces violentes milices armées, dotées d’agendas tantôt communs, tantôt concurrents, est le reflet d’une crise qui se complexifie et s’approfondie de jour en jour.”
Jon Temin, Directeur de Recherche et de Campagnes à l’Enough Project, affirme que : “Avec la prolifération des groupes armés responsables des violences en République Centrafricaine, il est primordial que les décideurs politiques focalisent leur attention sur les stratégies permettant d’adresser les racines du conflit, notamment la mauvaise gouvernance et l’accaparement des ressources naturelles destinées à financer les violences. Depuis la tenue des élections fin 2015 et début 2016, la crise en République Centrafricaine est de nouveau tombée dans l’oubli, pourtant les instabilités ne sauraient être ignorées. Celles-ci menacent d’avoir des implications profondes au niveau national et régional.”
Nathalia Dukhan ajoute que : “D’innocentes populations civiles installées à travers le pays continuent de porter le lourd poids d’une guerre dévastatrice et multi-fronts. Pour désamorcer la violence et entamer un processus de paix durable, il est primordial d’adresser les causes profondes du conflit en République Centrafricaine et de s’engager vers une stratégie politique concertée et intégrée.”
Cliquez ici pour explorer les infographies et lire le rapport complet.
Pour des demandes médias ou d’interviews, merci de prendre contact avec: Greg Hittelman, Directeur des Communications, +1 310 717 0606, [email protected].
A PROPOS DE L’ENOUGH PROJECT – Une organisation de promotion des politiques de prévention des atrocités
L’Enough Project soutient la paix et la fin des atrocités de masse dans les régions de conflit les plus meurtrières d’Afrique. Ensemble avec une initiative d’investigation, The Sentry, Enough s’érige contre les groupes armés, les régimes kleptocratiques violents et leurs partenaires commerciaux qui s’enrichissent grâce à la corruption, aux trafics de ressources naturelles et aux activités criminelles. En contribuant à créer des conséquences envers les principaux responsables et les facilitateurs d’atrocités et de corruption, Enough cherche à renforcer les processus en faveur de la paix et de la bonne gouvernance. Enough mène des recherches dans des zones de guerre, engage un dialogue avec les gouvernements et le secteur privé sur les solutions politiques potentielles, et mène des campagnes publiques dédiées à la paix, aux droits humains, qui visent à rompre les liens entre la guerre et les profits illicites. Pour en savoir plus – et rejoignez-nous – sur www.EnoughProject.org.